samedi 25 septembre 2010

Jusqu'a Tbilisi....
































La Georgie n'a pas fini de nous surprendre...

La vetuste des infrastructures et le manque de moyens laissent a certains endroits une impression de desolation (surtout les jours gris).

Heureusement, tout cela contraste fortement avec l'hospitalite de ses habitants qui nous initient depuis quelques jours au rituel de la vodka! Et 3 vodka au p'tit dej ca vaut largement un bol de corn flakes!

Par contre, au niveau communication ca se corse puisque malgre les frontieres des villages entiers ne parlent qu'Armenien ou Russe. Alors ces soirees la, on se retrouve devant des series bidons que nos hotes suivent assiduement.

On se regale de tous ces paysages aux allures de Mongolie par contre les routes ne sont pas de tout repos.

On est arrives sains et saufs a la capitale georgienne malgre un trafic anarchique ( meme a pied, on reflechi a deux fois avant de traverser...)

Encore une fois on est etonnes des contrastes saisissants entre les 4X4 flambants neufs, les limousines et les habitations delabrees representant une grande partie de la ville.

Beaucoup d'eglises, de magasins de ''bondiueuseries'', d'echoppes a vodka mais tres peu de cyber cafes....chacun ses priorites.

En tout cas, ici, tout le monde nous envie d'etre francais, on nous sort du Balzac, du Baudelaire, du Dumas et .....du Zidane a la pelle!

Demain, nous partons vers le nord vers la frontiere russe et pour les prochaines nouvelles il faudra attendre un peu car internet est quasiment introuvable en dehors de la capitale.

On n'a pas encore le nez rouge mais ca ne saurait tarder...vivement l'Iran!


Merci pour vos nombreux messages.

Inga et Luka.










mardi 21 septembre 2010

La campagne Georgienne...





Une fois les villes passees, on retrouve la tranquilite paysanne de cette partie sud de la georgie.

On a souvent cette impression de solitude, meme sur les routes principales. Peu d'habitants, peu de troupeaux mais pas mal de vodka. 

Pour l'instant on retrouve la meme hospitalite qu'en turquie et malgre nos "lacunes" en Russe et georgien, on arrive a partager de bons moments (l'alcool aidant...).

Apres avoir visite le monastere troglodyte de Vardzia, on se dirige maintenant  sur Tbilissi, la capitale a travers des paysages intacts ou l'on distingue quelques vestiges d'eglises et de forteresses.

Nakhvamdis, 

Luka et Inga (on a ete rebaptise a la russe...)

samedi 18 septembre 2010

Georgie....indescriptible!

Depuis le debut du voyage, jamais un changement de pays n'avait ete si radical, si marque...
Apres un dernier sourire de douanier turc, on a fait notre entree en Georgie a Achalciche par plusieurs kilometres de route plus que defoncee.
On sent bien que le marteau et la faucille sont passes par la:
Camions de l'armee sovietique, tracteurs a chenilles, immenses blocs de logements communautaires laisses a l'abandon, batiments administratifs d'un autre age, magasins aux etalages peu fournis...
Bref, ici ce n'est pas du tout l'opulence et on bien souvent l'impression de vivre a l'epoque de nos grands parents!
Trouver une simple carte du pays en dehors de la capitale est chose impossible. Apres avoir passe la matinee a chercher, nous sommes finalement partis en bus a Batumi a 150km de la pour recuperer dans un hotel une carte laissee par Robert, un cycliste allemand.
7 heures de stop et de bus ont tout de meme ete necessaires pour ces 150km! La route, notee comme une nationale etait finalement tout juste praticable en 4x4 mais le passage du col a 2200m au milieu des paturages en valait la peine.
Autre grand changement, les bars a the sont remplaces par des frigos a bieres, vodka et autres alcools forts...Du coup, l'atmosphere semble moins sereine, en particulier dans les grandes villes ou la boisson attise les sangs chauds... rajoutez a cela un paquet de mercedes aux vitres teintees dignes de la mafia russe, le climat n'invite pas forcement a la balade nocturne.
Nous repartons des demain recuperer nos velos pour rejoindre le Caucase au nord du pays en evitant le plus possible les villes. Malgre ca la population est pour l'instant accueillante et les jeunes parlent plus facilement l'anglais qu'en turquie et heureusement car l'ecriture georgienne est illisible.
Par contre pour les photos faudra etre patient...

Bisous a tous et merci pour tous les messages!
A bientot,
Ingrid et Luc


mercredi 15 septembre 2010

Entre "Alpes-Suisse et Mongolie"

















On avait oublié ce que c était que d avoir froid mais on ne va pas se plaindre pour autant, ca fait juste un peu moins de transpi dans les t-shirts...

Cette fois on quitte les vallés encaissées a 300 metres d altitude pour monter de jolis cols alpins a plus de 2400 metres et rejoindre les steppes arides.


Nous avons passé deux jours dans des gorges profondes passant des villages complétement abandonnés. Nous avons vite compris au vu des travaux titanesques qui se faisaient au dessus de nous que cette vallée allait etre submergée aprés la construction d un barrage.

Un couple de résistants habitant jusqu au dernier moment un de ces petits villages nous a hébergé pour une nuit.

Drole d atmosphere, l eau a deja été coupée et on ne change plus les ampoules qui grillent: une sorte de village fantome....et pas si simple de trouver a manger dans ces fonds de vallées mais heureusement la nature nous gate, fıgues, pommes, raisin et noix.

On devrait passer en Géorgie d ici 1 ou 2 jours aprés 3 mois inoubliables de Turquie et comme on dit: " on sait ce qu on perd mais on ne sait jamais ce qu on va retrouver".
Dur Dur de quitter ce pays si chaleureux et si accueillant: ça y est, on est venu a bout du kebab sans aucune indigestion....mais il reste une petite place pour le dessert.....
Merci pour les commentaires, on pense bien a vous, a bientot.
Luc et Ingrid







dimanche 12 septembre 2010

Un avant goût de Géorgie....










En effet, on pourrait passer pour des pélerins Géorgiens a faire le tour de toutes les églises et cathédrales du nord est de la Turquie mais on se régale a aller se perdre dans ces vallées perdues et verdoyantes.

Au milieu de paysages arides, ces petits hameaux de montagne traversés par les torents sont de véritables oasis ou pousse toute sorte de fruits et légumes dont on se gave le long des routes.

Par contre au niveau dénivelé c'est coton puisqu'on se trouve au pied des monts Karçal qui plongent dans la mer noire au nord et de notre côté forment des gorges impressionantes. La hauteur des parois au dessus de nos têtes donne le vertige, on a pour le coup resorti les casques!
Aucun de nous deux n'en a jamais vu de si hautes!
Et notre pire ennemi dans ces endroits la, lorsqu'on ne pense qu'a en sortir: le vent de face nous obligeant a pédaler en danseuse, même en descente!
Malgre tout ça, on se plait bien ici dans ces endroits révélant encore une autre Turquie.
Autre chose, et pas des moindres....le ramadan est enfin terminé. On peut a nouveau profiter des ''çay '' le long de la route et trouver de quoi manger plus facilement en journée car on commençait a devenir rachitiques....
Aujourd'hui grand référendum en Turquie, on verra si ça chauffe...
En tout cas on continue notre route vers la frontiére Géorgienne a 300km de la.
Bisous a tous, on espére que la rentrée s'est bien passée
A bientot.
Ingrid et Luc

mardi 7 septembre 2010

Trabzon nous a donné la permission.....









....de poursuivre notre route en Iran! En effet, le visa si difficile a obtenir depuis la France nous a été délivré en quelques heures ici. Une simple photo d'identité (voilée pour Ingrid) et quelques 75 euros ont suffis a décrocher ce précieux sésame!

On a quand même bien fayoté, Ingrid arrivant voilée dans les bureaux avec nos plus beaux sourires devant le poster de l'ayatollah khomeini mais passé les portes du consulat, le foulard a rejoint illico-presto le sac.

Nous avons profité de cette petite pause pour visiter le monastére de Sumela, accroché a la montagne et aux nuages, occupé par des moines grecs jusqu'il y a peu.
Par contre pas de vélo mais un minibus avec pauses photos inclues et quartier libre, on ne s'y fera plus reprendre....!

Nous rejoignons Erzurum cette nuit en bus d'ou nous repartons a vélo jusqu'a la frontiere Georgienne.
On est contents d'être cette fois dans le nord car apparemment ça chauffe au kurdistan avec le référendum qui approche....
On ne pourra peut être pas donner beaucoup de nouvelles les prochains jours car la région que nous allons traverser ne semble pas trop peuplée.
Bisous et a bientot,
Luc et Ingrid

dimanche 5 septembre 2010

La Turquie de l'est




















En arrivant dans cette partie orientale de l'Anatolie, c'est un peu comme si nous etions arrives dans un nouveau pays. On nous fait tout d'abord savoir qu'ici c'est le Kurdistan (mot a ne pas prononcer devant la plupart des familles Turques). Les visages sont un peu differents et les comportements egalements... On se fait accueillir avec quelquefois des jets de pierres et meme si ce sont des enfants qui nous les envoient, ces derniers semblent tres habiles.

Alors ce genre d'incidents, heureusement peu frequent, pese un peu sur le moral. D'autant plus que les parents presents ne nous sont pas d'un grand secour en n'elevant meme pas la voix sur leur projeniture.

Ajoutez a ça les chiens de bergers vous fonçant dessus, vous aurez compris que nous n'etions pas comme des poissons dans l'eau autour de ce Lac de Van.

Au fur et a mesure on trouve differentes technique, aussi bien pour les chiens que pour les enfants (desole pour la comparaisons mais ces derniers ont le plus souvent un comportement animal...) alors on s'arrete, on pose le pied a terre avec le regard le plus neutre possible et repartons tres lentement. Ça ne marche pas a tous les coups malheureusement...

Par contre les paysages! Quels paysages! De grands plateaux montagneux ou se dressent quelques sommets enneiges comme le Mt Ararat (5165m) en longeant les frontieres Iraniennes et Armeniennes a quelques kilometres de la. Cette zone de conflit est relativement controlee par l'armee et on se retrouve quelquefois a pedaler a coter des bidasses en entrainement......rassurant!

Plus au nord, pres de Kars, nous arrivons a un cul-de-sac: l'ancienne ville d'Ani.

Il y a mille ans, cette ancienne capitale de l'Armenie etait l'une des plus grosse cite de l'occident avec plus de 100000 Âmes. Aujourd'hui completement abandonne, seuls quelques magnifiques vestiges tiennent encore debout. De l'autre cote du cayon c'est l'Armenie mais impossible de s'y rendre, nous devrons remonter sur la Georgie si nous voulons fouller le sol Armenien.

Ambiance captivante en ces lieux ou passerent de nombreux marchand sur la Route de la Soıe et plus recemment en se rememorant le genocide Armenien.
Le temps presse un peu et nous devons nous occuper de nos vısas pour l' Iran. C'est en bus que nous avons rejoint Trabzon au bord de la mer noire puis si tout va bien nous repartirons en selle par Erzouroum pour decouvrir le nord est du pays.

Tout va bien, on a retrouve la civilisation...

Et un grand merci pour tous ces petits mots qui nous font chaud au coeur!
A tres bientot,
Luc et Ingrid