jeudi 28 octobre 2010

Premiers pas en Iran: de Jolfa a Tabriz.

Nous redoutions un peu ce passage frontiere. Il aura fallu tout de meme plus de 10 controles de passeport et visas chacun pour pouvoir enfin fouler le sol Iranien. Nous sommes tout de suite accueilli par des ''welcome'' et des sourires, on quitte le poste frontiere le coeur et les poches gonflees (1 euros=14000 rials...).

La route qu'on emprunte remonte la rivere Araxe faisant frontiere avec l'Armenie et plus a l'ouest, une enclave Azerie. Autant dire que cette zone est tres surveille et que les nombreuses cabanes surelevee sont tout simplement des miradors. Pas question donc d'imortaliser ces jolis paysages. On a vu deux militaires foncer sur nous au milieu de rien, en arrivant a notre hauteur, ils nous ont betement lance un ''Hello''...Ouf!

On passe des montagnes acerees aux deserts sans fin en quelques kilometres et toujours aucun village, on doit poursuivre jusqu'a Jolfa pour trouver eau et nourriture et bivouaquer dans un jardin public.

Les deux jours suivant nous serons victimes du meme probleme: De grosses villes reliees par de belles routes mais rien de rien entre les aglomerations. Ces espaces desertiques, bien que tres jolis sont denues de vie rurale.
C'est donc dans ces grosses villes que nous faisons des rencontres et apprenons peu a peu certaines regles de vie, notamment celle un peu deroutante du ''Taroff".
Celle-ci consiste a refuser trois fois une invitation. Si la personne reitere une quatrieme fois son offre alors c'est qu'il peut l'honorer.

Encore peu habitues a cette coutume, nous avons instinctivement accepte l'invitation de Kadidja pour un repas le soir.....on ne saura jamais si son invitation etait reelle ou non toujours est-il qu'on a passe notre premiere soiree a l'iranienne.
Dans l'intimite de la famille on a pu voir Hussein le pere, alternant entre priere et tele ou encore la fille Samira s'empresser de se ''devoiler'' une fois les hommes sortis de la piece....
Le lendemain, ils nous ont permis de voir leur quotidien au travail, Kadidja travaillant dans un centre de reeducation et Hussein etant directeur d'un hopital psychiatrique.
Finalement on se rend compte que sous leurs voiles noirs, se cachent des femmes au quotidien et aux preoccupations proches des notres.

Il aura fallu 20 km de slalom au milieu d'un intense traffic pour entrer dans Tabriz et 2h pour trouver un hotel qui nous fasse un prix acceptable...
La population iranienne est tres chaleureuse, toujours prete a nous aider (y compris les femmes).
Ici contrairement aux derniers pays traverses, on trouve de tout surtout dans le grand bazar long de 35 km abrite par d'anciens caravanserails dont l'architecture est impressionnante tout comme les mosques aux magnifiques minarets recouverts de faience bleue.

Nous venons de nous rendre compte de la taille du pays et prenons des ce soir notre premier bus pour le kurdistan Iranien ou on espere retrouver de petits villages.

Par contre vous n'aurez pas la joie de voir tout ca en photo compte tenu des restrictions du pays....

Bisous a vous tous et a bientot.
معز ثف هدلقهي

8 commentaires:

  1. comprends toujours rien au périple , bonjour les zigs zags...on apprends beaucoup en geo et sans effort!!A+

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  2. Je prends enfin mon courage a 2 mains pour participer aux commentaires du blog, a defaut d'avoir répondu au téléphone la semaine dernière... C'est pas pour une question très agréable: C'est quand que vous rentrez?
    Merci en tout cas pour ces petits moments d'évasions. Bisous

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  3. Au fait, que je perde pas le nord dans tout ça, moi aussi je voudrais mon prénom en iranien

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  4. J'espère que tout se passe bien pour vous. J'ai hâte d'entendre de vive voix tout ce que vous avez à raconter ! Merci pour ces belles pages d'évasion ! Vous serez rentrés pour Noël ou se sera trop tôt ? Prenez soin de vous, je vous embrasse fort

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  5. Dès l'Iran : quand t'as mis les voiles, que t'es errant, alors c'est délirant.

    Pas cher : l'Azebaïjan est un pays à Bakou, le saviez-vous ?

    Rustines : en pays perçan, on crève souvant (Omar Kayyam)

    Rébus : en pays persan, quand on a l"âme à dîne et dejà", c'est qu'y a rien d'autre à se mettre sous la dent. (proverbe soufi)

    ça soufira pour aujourd'hui

    Merci de nous faire partager cette superbe aventure, on vous embrasse.
    J'oublais, j'avais des trucs à vous dire pour vos retraites.... enfin, plus tard
    Jean Marie

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  6. Mohsen et Parissa5 novembre 2010 à 18:47

    nous vous attendons toujours!

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  7. c'est normal les 10 contrôles de passeport!!!... n'oubliez pas que vous êtes deux petits frisés...et les frisés, pour eux, c'est toujours plus difficile les passages aux frontières...

    bises

    Pauline

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  8. Salut les frisés. La motivation semble intact. Nous vous souhaitons une agréable déambulation dans la campagne Iranienne et regrettons déja toutes les magnifiques photos et articles que vous ne pourrez nous envoyer. Tres bonne, et longue route à vous. gros bisous dav et nath

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